À paraître | Plaisir de Lire

Les Funambules de l’indifférence

“Sans perspectives, nos vies – accrochées à un fil tendu au-dessus du vide – voyaient en permanence leur point d’équilibre menacé par les courants qui sévissaient dans la capitale. En marge de la société et dans le mépris le plus total, nous n’avions d’autre but dans la vie que d’éviter les dangereuses crevasses qui s’ouvraient sous nos pieds d’équilibristes. Il n’y avait d’ailleurs guère que les statistiques nationales sur la délinquance juvénile pour s’inquiéter des conséquences de nos numéros d’acrobate. Nous étions les funambules de l’indifférence.” Les enfants des rues de Colombie survivent comme ils le peuvent, dans l’indifférence générale.

Que lire en novembre?

Chez Plaisir de Lire, les langues étrangères sont à l’honneur en ce mois de novembre 2011: Parlez-vous le romanche ? Sinon, ce n’est pas bien grave, puisque Plaisir de Lire vous apporte Tripes en surgelé, de Claudia Cadruvi, un polar traduit du romanche Gulasch en schelentera, par Nicolas Bühler. Il vous plongera, à partir d’un paquet au contenu sordide, au cœur d’une machination infernale qui touche aux milieux politiques, économiques et journalistiques suisses. Attention ! Personne n’en sortira indemne ! Parlez-vous l’italien ? Non ? Qu’importe, puisque Plaisir de Lire publiera Derrière le Paravent, de Manuela Benuzzi Billeter, traduit de l’italien Dietro il paravento par Danielle Benzonelli. Ce roman magnifique et sensible évoque l’enfance

“Derrière le paravent”, de Manuela Benuzzi Billeter

” Tais-toi, disait Marcelita, les petites filles parlent seulement quand les poules font pipi” Derrière le paravent parcourt l’enfance et l’adolescence de Marina, jeune fille rêveuse issue d’une famille italienne émigrée en Espagne. Très encadrée par sa grand-mère, excessivement soucieuse de sa respectabilité, Marina a un regret : celui de ne pas être un garçon, par définition plus libre que les filles. Sa famille représente la terre des traditions et des normes prescrites : autant de valeurs que la jeune fille saura subvertir avec courage, jusqu’au jour où un accident remettra tout en question. Dans un contexte marqué par la période fasciste

Bientôt disponible chez Plaisir de Lire…

“Non, il n’y a rien de cassé, dit la mère, tu es devenue une femme. On devient femme comme ça, d’un jour à l’autre et seulement parce que du sang sort de son corps? Elle ne voulait plus en parler, elle ne voulait pas savoir, quelle saleté inattendue, il fallait porter un chiffon de lin, déjà préparé à son insu avec ses initiales brodées par la grand-mère. Quelle honte que de porter cet énorme lange, comme un nourrisson, surtout ne le dire à personne, ne pas le dire à papa et pas non plus à grand-mère, être devenue une femme

“Tripes en surgelé”: découvrez le polar romanche…

Quatrième de couverture : Sibilla, mariée, deux enfants, expert-comptable, mène une existence tranquille et bien rangée. Mais un jour, un inconnu lui remet un paquet dont le contenu effrayant indique qu’un meurtre a eu lieu. Poussée par le frisson et l’envie de donner un nouveau souffle à sa vie, Sibilla va mettre à profit les connaissances acquises au cours d’une formation de détective, métier qu’elle n’avait jamais pu exercer jusqu’alors. Sa quête de vérité l’entraînera au cœur d’une immense machination… Initialement écrit en rumantsch grischun, le récit pose naturellement le décor dans le canton des Grisons et les régions qui

Bientôt chez Plaisir de Lire…

– Ne te fais pas de souci, l’interrompt Manfred. La contravention de Patric ne sera pas inscrite au casier. – Je me contrefiche de la contravention de Patric. Je suis à la recherche d’autre chose. – Quoi ? – Un cadavre avec une main en moins. Silence à l’autre bout de la ligne. – Je t’ai bien comprise, Sibilla ? Un cadavre… avec une main en moins ? – Tu as très bien entendu : un cadavre avec une main en moins. Nous vous annonçons la sortie prochaine de Tripes en surgelé, polar de Claudia Cadruvi, dans notre Collection Frisson.

Bientôt chez Plaisir de Lire…

— Que se passe-t-il? demanda le chercheur en s’agrippant pour ne pas chuter. — Nous sommes arrivés au bas de la colline. — Quelle colline? — Je croyais que vous saviez tout, que vous aviez tout vu… Bon, je vais vous expliquer: pourquoi pensez-vous qu’on utilise des expressions comme couler de source ou remonter aux sources? Parce que les sources se trouvent toujours en altitude, la Source-des-conflits ne fait pas exception … Alors un conseil, accrochez-vous, la pente est très raide! La Source des conflits, un recueil de nouvelles de Catherine Cherix-Favre. À paraître cet été aux Éditions Plaisir de